C’est un trio provençal, ils jouent aux boules et viennent de se faire sortir par un équipe Malgache en 8e de finale du tournoi de la Marseillaise de pétanque. André Abbe a été séduit par leur histoire et celle du joueur Dylan Rocher…
On ne parle que de foot en ce moment, mais c’est pourtant la pétanque qui a occupé toute la première page le 28 juin de Var-matin Est-Var. La triplette star championne d’Europe Dylan Rocher, Henri Lacroix et Stéphane Robineau quittent l’ABCD Draguignan pour défendre les couleurs de Fréjus ville distante de 30kms. Grand émoi à Draguignan, c’est bien compréhensible.
Je n’ai jamais vu jouer le trio, étant assis sur les gradins mais j’ai pu les admirer sur “l’Equipe 21”. Tous les trois sont talentueux mais c’est Dylan qui a le look le plus impressionnant.
Dylan, Dylan, beaucoup de Dylan sont nés du temps que Bob Dylan était l’icône de la jeunesse. Peu de parents doivent savoir que leur fils porte le prénom d’un poète et écrivain gallois. Dylan n’est pas le nom de famille de Bob. Il l’a choisi en hommage à Dylan Thomas (1914- 1953) considéré comme un des plus grands poètes du XXe siècle. Son oeuvre la plus connue est “Under milk wood” qu’on a traduit en français par “Au bois lacté”.
Pétanque, littérature et poésie vont bien ensemble. Sur les places de nos villages, les réparties des joueurs ont souvent plus d’intérêt que le jeu lui même. Dans mon enfance ces échanges se faisaient en provençal, d’une saveur particulière qu’il serait impossible de restituer en français.
André Abbe